Erreurs fréquentes à éviter lorsque l'on débute en vélo électrique

Vue d'un gravel électrique d'Ultima Mobility : fabricant français de vélos électriques

Les erreurs fréquentes à éviter pour les nouveaux utilisateurs de vélos électriques

 

Même si l’on apprend souvent en testant, j’aurais aimé connaître à l’avance certaines choses à propos des vélos électriques. Cela m’aurait permis d’éviter quelques erreurs et de le garder en bon état un peu plus longtemps. Certains conseils vous sembleront peut-être évidents, mais dans l’ensemble, ils vous aideront à mieux prendre soin de votre vélo électrique, sous tous ses aspects.

 

Mauvaise utilisation de la batterie : erreur n°1


Recharger trop souvent ou pas assez

Comme pour tout appareil contenant des composants électroniques (téléphone, ordinateur, tablette, etc...), une surutilisation ou une sous-utilisation de la batterie de votre vélo électrique n’est pas vraiment idéale et risque de l’endommager plus rapidement que prévu. Quelle que soit la situation (conduite, recharge ou non-utilisation pendant plusieurs jours), essayez de maintenir le niveau de la batterie entre 40 % et 80 %. Bien entendu, cela peut être ajusté selon votre profil et la fréquence d’utilisation de votre vélo électrique. Le plus important, c’est d’adapter la recharge à vos habitudes pour optimiser la durée de vie de la batterie.

 

Laisser la batterie branchée toute la nuit : bonne ou mauvaise idée ?

Quand on débute avec un vélo électrique, il est fréquent de se demander s’il est risqué de laisser la batterie branchée toute la nuit comme ce serait le cas pour son téléphone. En réalité, les batteries modernes en lithium sont équipées d’un système de gestion intelligent qui coupe automatiquement la charge une fois qu’elle est pleine. Cela signifie qu’en principe, il n’y a pas de danger à la laisser branchée jusqu’au matin. Mais il est tout de même conseillé d’éviter de ne pas le faire systématiquement pour préserver la durée de vie de votre batterie (elle vous en remerciera et votre vélo électrique aussi). L’idéal est de débrancher le chargeur une fois la batterie à environ 80%.

 

Ne pas la stocker correctement en hiver

Les batteries des vélos électriques sont sensibles aux variations de température et aux mauvaises conditions climatiques. En hiver, veillez donc à les stocker dans un endroit sec, à l’abri de l’humidité, de la poussière et du froid.

 


Mauvais entretien de votre vélo électrique : erreur n°2

 

On a tendance à penser qu’un vélo électrique demande peu d’entretien, mais c’est une erreur que beaucoup font au début (moi le premier😅). Ignorer les petites vérifications régulières, comme la pression des pneus, le réglage des freins ou l’état des câbles, finit toujours par se faire sentir : perte de performance, autonomie réduite, voire une usure prématurée de certaines pièces. Rien de compliqué pourtant, un rapide contrôle une à deux fois par mois suffit souvent à garder votre vélo fluide, sûr et agréable à utiliser plus longtemps.

Vue rapprochée du dérailleur arrière et de la cassette d'un vélo électrique ultima avec chaîne et frein à disque.

Mauvaise utilisation de l’assistance électrique : erreur n°3


Utiliser toujours le mode turbo

Une erreur assez commune quand on vient d’obtenir son premier vélo électrique (je parle d’expérience 😂), c’est de penser qu’il faut toujours rouler avec l’assistance maximale de son vélo. Mais en réalité, ce n’est pas la meilleure façon d’en prendre soin ni d’optimiser son utilisation et à force, on perd même le plaisir de pédaler.

L’assistance électrique doit être adaptée en fonction de ton parcours (montées, descentes, reliefs…) et de ton besoin réel. Elle n’a pas vraiment d’incidence sur la durée de vie de ta batterie, mais elle réduit considérablement son autonomie. Alors, pense à changer de mode selon la situation !

En général, les vélos proposent trois niveaux d’assistance :

  • Mode éco : l’assistance électrique la plus faible, mais une autonomie maximale.
  • Mode intermédiaire (le nom peut varier selon les modèles) : un bon équilibre entre assistance et autonomie.
  • Mode turbo : l’assistance électrique maximale pour un effort minimal… mais une autonomie beaucoup plus courte. La différence se fait sentir !

 

Ne pas pédaler suffisamment (ou trop)

Un autre problème que l’on peut avoir du mal à corriger, c’est de mal doser son effort : soit on pédale trop fort même avec une assistance électrique élevée (mode turbo), ce qui revient à gaspiller de l’énergie pour rien, soit au contraire, on ne pédale quasiment pas en pensant que le moteur va faire tout le travail, ce qui le fait forcer inutilement. Or, un vélo électrique fonctionne de manière optimale quand on pédale à un rythme régulier (trouvez la cadence de pédalage qui vous convient le mieux). L’idée est donc de trouver le bon équilibre entre effort personnel et assistance électrique.

 

Ne pas adapter l’assistance à la pente

Beaucoup n’adaptent pas forcément le niveau d’assistance quand la route change, notamment en pente. En montée, il faut augmenter légèrement l’aide ; sur du plat ou en descente, on peut la réduire. Cela permet d’économiser la batterie et de rendre la conduite plus fluide.

Vue rapprochée de l'écran d'un vélo électrique de la marque française ultima mobility

Sécurité et position sur un vélo électrique : erreur n°4


Sous-estimer la vitesse réelle du VAE

Lorsque l’on passe du vélo classique à l’électrique, on a souvent l’impression de rouler comme avant, alors qu’on atteint en fait des vitesses bien plus élevées, sans forcément s’en rendre compte car on fournit beaucoup moins d’efforts. Le problème, c’est que notre perception du risque ne suit pas toujours. On essaye de se faufiler, on freine tard, on prend les virages trop vite… Bref, on oublie qu’un VAE, c’est un peu comme une voiture sans carrosserie. Prendre le temps de réapprendre à anticiper, freiner plus tôt et ajuster son allure, c’est ce qui fait toute la différence entre un trajet fluide et une frayeur évitable.

 

Ne pas porter d’équipement adapté

Beaucoup se disent qu’un vélo électrique reste qu’un simple vélo, donc pas besoin d’équipement particulier. Pourtant, la vitesse, le poids et la puissance du VAE méritent un minimum de protection. Un casque léger mais solide ou bien un gilet discret mais réfléchissant peuvent vraiment changer la donne. On ne demande pas de ressembler à un cycliste pro, mais simplement d’être visible, stable et prêt à réagir, surtout en plein centre-ville.

 

Mauvaise position sur le vélo électrique (dos, selle, poignées)

On sous-estime souvent à quel point une mauvaise posture peut gâcher le plaisir du vélo électrique. Une selle trop haute ou trop basse, des poignées mal orientées et c’est votre dos ou vos poignets qui vous supplieront d’arrêter de pédaler après seulement quelques kilomètres. Le mieux, c’est donc de prendre quelques minutes pour ajuster son vélo à sa morphologie avant les premières sorties parce qu’un bon réglage, c’est moins de douleurs et plus d’envie de rouler régulièrement.

Vue rapprochée de la selle et d'un cadre d'un gravel électrique du fabricant français Ultima Mobility.

Choisir le mauvais modèle ou les mauvais accessoires pour votre vélo électrique : erreur n°5


VAE urbain utilisé pour des chemins

C’est une erreur assez classique, mais choisir un vélo électrique pensé pour la ville, puis se retrouver à l’emmener sur des sentiers ou des routes cabossées n’est vraiment pas ce qu’il y a de plus optimisé si vous souhaitez absolument avoir un vélo électrique qui dure dans le temps. Les conséquences sont nombreuses : pneus usés trop vite, cadre fragilisé et expérience de conduite médiocre. Alors, mieux vaut adapter le choix de votre vélo à votre usage réel plutôt qu’à votre usage rêvé, quitte à investir dans un modèle mixte si vous aimez varier les terrains.

 

Antivol ou casque de mauvaise qualité

Un bon antivol, ce n’est pas un détail. Beaucoup de vélos électriques disparaissent simplement parce que l’antivol cède en quelques secondes. De même pour le casque : il ne sert pas qu’à cocher une case sécurité, il peut littéralement vous sauver la vie. Dans les deux cas, mieux vaut prendre le temps de réfléchir avant d’acheter afin de ne pas le regretter par la suite.

 

Mauvais réglage du couple moteur

Un réglage du couple moteur mal adapté peut complètement transformer l’expérience de conduite et souvent dans le mauvais sens.

  • Trop d’assistance, et on pédale dans le vide

  • Pas assez, et le vélo perd tout son intérêt

L’idéal, c’est de tester plusieurs niveaux de couple selon les trajets : ville, montée, plat… En trouvant le bon équilibre, vous roulerez plus naturellement et préserverez la batterie de votre vélo électrique.

 

 

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